Nous sommes tous et toutes issus de la même aventure, celle de La Vie...

Cette histoire aventureuse a commencé il y a environ 15 milliards d’années tout en admettant que nous ne savons pas ce qui était avant. Les chercheurs cherchent et chacune de leurs découvertes nous ouvre des horizons hallucinants.

La joie de vivre vient donc du fait que nous participons tous et toutes à cette aventure. Nous avons cette chance inimaginable d’en faire partie. Nous pouvons aussi nous enthousiasmer des connaissances que nous découvrons sur les découvertes de l’histoire de l’univers. Nous savons souvent nous émerveiller sur la beauté de tout ce qui nous entoure, résultat actuel de l’évolution.

Alors ne soyons pas pessimistes sur cette chance de vivre cette aventure. Nous pouvons évidemment nous poser la question de ce qui peut rendre ce passage plus agréable et la réponse ne sera pas forcément celle d’un amas de biens matériels...

La fraternité coule de source car chaque homme, chaque femme, qui vit sur notre planète-terre, s’est construit sur la même base physiologique. Il n’y a pas eu des êtres humains supérieurs qui se sont construits à un certain endroit et d’autres inférieurs dans d’autres lieux. Nous sommes humainement identiques. Accepter de prendre en compte cette réalité nous permet de ressentir de la sympathie envers les autres êtres humains. Il ne peut s’agir que d’une nécessité profonde. L’autre est identique à moi, il a eu la même histoire, le même développement et il est digne de mon empathie fraternelle. Cette attitude intégrée, nous savons tous et toutes que les questions actuellement développées trouveront plus profondément une réponse construite ensemble...

Tout ceci est simple et assez évident.

Charles Le Hir
Orange Bleue, n° 97


POUR UNE FRATERNITE EN ACTES

Un réseau comprenant de nombreuses associations brestoises dont l’UEP, s’est constitué le 22 septembre avec pour objectifs :

  • veiller à ce que l’accueil des réfugiés se fasse dans le respect de la dignité humaine et de leurs droits, en particulier à une vie décente ;
  • refuser le tri entre les demandeurs. C’est un devoir de solidarité humaine élémentaire que de les accueillir ;
  • rester vigilant et réactif à tout manquement à l’application de leurs droits ;
  • renseigner les personnes réfugiées et alerter nos concitoyens sur la réalité de leur situation.

Les pouvoirs publics devront mettre en œuvre les moyens financiers et humains nécessaires à l’accueil de ces personnes.


Une marche pour la paix avec les réfugiés était organisée à Rennes le 26 septembre dernier. L’UEP, signataire de l’appel, y était représentée :