Séverine, la mère du jeune Lucas, collégien , qui s’est suicidé début janvier dans les Vosges a estimé lundi, que le harcèlement subi par son fils , en raison de son homosexualité, avait clairement été « l’élément déclencheur » dans le passage à l’acte de Lucas. Au cours d’une conférence de presse la mère de Lucas souhaite agir pour prévenir le harcèlement.

Ce terrible événement a suscité une légitime émotion chez les bénévoles de l’Éducation à la Paix qui justifie leur volonté de poursuivre leur action auprès des élèves des CM1/CM2 des écoles brestoises.

Un grand merci aux 9 enseignantes qui ont sollicité notre présence sous la forme de deux demi journées espacées si possible d’une semaine.

A partir des thèmes du Parcours Paix les discussions s’instaurent, autour des Moqueries, du Souffre Douleur, du Bouc Émissaire, et de la Toute Puissance, avec les témoignages d’enfants qui souffrent des moqueries , ou des situations de conflits qui ne trouvent pas d’issue.

A l’issue de ces séances nous terminons par la remise sous forme d’un tableau d’un « Prix Colombe de la Paix » à la classe et d’un autocollant à chaque élève et comme à Dupouy et Kerbernard , par la lecture d’un conte africain : « Il n’y a pas de Petites Querelles » raconté par une bénévole .

Michèle Pichavant, l’Orange Bleue, n°132

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