« Il n’est pas possible que la France engage les autres états européens à se rallier à une arme de destruction massive » Jean-Marie Collin, Coporte-parole d’ICAN France.

Du 12 au 14 janvier Brest accueillait 54 ministres de la défense et des affaires étrangères européens. Réunion informelle selon le ministre Le Drian pour ce qui voulait se présenter comme le premier temps fort de la présidence française de l’Union Européenne.
Pour ce qui est de « temps fort » le CIAN 29 (Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires ) se donnait l’occasion par diverses manifestations d’attirer l’attention des autorités réunies et de la population brestoise sur les dangers de l’arme nucléaire.
S’étaient jointes aux organisations locales différentes délégations pacifistes nationales et internationales ( Belgique , Portugal ).

Entre débats, meetings, manifestation très colorée regroupant plus de 400 participants , animée par la Fanfare Invisible, et un pique-nique au bas de la rue de Siam agrémenté d’une excellente soupe de légume préparée par Kbal, cette semaine d’action militante se terminait à l’invitation du CIAN d’une présentation par des représentants des candidats à l’élection présidentielle, de leur projet pour une politique de paix.

Nous pouvons nous satisfaire de l’écho recueilli par cette initiative sur le plan local, et son retentissement dans les différents médias locaux et régionaux. L’expérience brestoise sera-t-elle un exemple pour que se multiplient de telles actions ? C’est ce que nous pouvons espérer de mieux.
Le contexte international dont nous rendons compte largement dans ce numéro, réclame une large mobilisation des forces pacifistes par diverses manifestations pour amener la France à signer le TIAN ( traité pour l’interdiction des armes nucléaires ) adopté à l’ONU.

Yvon Pichavant, l’Orange Bleue, n° 128