Avec la fin programmée des grands carénages des SNLE pour 2017, sans qu’aucun nouveau chantier ne soit à ce jour annoncé pour assurer le maintien du plan de charge de l’arsenal, une fois encore l’avenir du premier moteur industriel brestois est en suspens. D’autant qu’avec les retards qui ne cessent de s’accumuler dans la réalisation des travaux du polder, les espoirs que l’on fondait sur les EMR pour assurer une relance de l’activité s’éloignent...

Et alors que Brest dispose de tous les atouts pour développer une filière d’avenir de déconstruction de navires, après le Clemenceau, la Jeanne d’Arc, c’est aujourd’hui le Colbert que nous laissons partir se déconstruire ailleurs.

Jusqu’où laisserons nous filer notre industrie navale sur laquelle s’est construite l’histoire de notre cité ? Visons nous une économie résidentielle de services à une population essentiellement de retraités, ou de services high tech n’offrant que des emplois de haute qualification ? Est-ce vraiment ce que les brestois veulent ?

Soucieuse depuis toujours de voir se développer à Brest une économie de paix en lien avec son passé naval l’Université Européenne de la Paix invitera les brestois le 16 mars prochain à venir en débattre. Pour continuer de tenir un rôle majeur à Brest, la navale a besoin de la mobilisation de tous.

* communiqué adressé à la presse le 4 février dernier et à ce jour non publié