« ..Diminuer le danger de mort qui pèse sur tant d’humains, au lieu de l’accroître, voilà la question primordiale dans les relations internationales contemporaines. Il faut interrompre le mouvement continu d’exclusion de populations condamnées à une sous-existence qui tient aux trois périls les plus graves qui menacent l’humanité dans sa survie  : la pauvreté, l’absence d’éducation et la dégradation du milieu. Il y faut un effort humain, financier et technologique considérable. Le monde ne peut accomplir cet effort sans y affecter les moyens qui sont actuellement mobilisés pour les armes. Il faut donc oser aborder la question de ce tournant décisif qui doit conduire d’industries de mort à des industries et des activités de vie, de protection de la vie, de qualité de la vie.

Seul ce chemin est acceptable, celui qui consiste à renoncer à la force qui tue pour aller vers la sagesse qui soutient la vie.  »

(extrait d’une conférence tenue à l’UBO le 9 janvier 2008 par Monique Chemillier-Gendreau, spécialiste de Droit international et professeur émérite à l’Unversité Paris Diderot)

Orange Bleue, numéro 114

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