Près de 140 000 victimes recensées, blessées, mortes ou disparues sous les décombres. Environ 70 %, des femmes et des enfants.

Plus de 60 % du territoire rasé, dévasté, vergers et champs inutilisables, pêche quasi impossible. Plus de 350 000 bâtiments d’habitation détruits, partiellement ou totalement.

Hôpitaux, régulièrement attaqués et bombardés par l’armée israélienne, dans l’impossibilité de fonctionner. L’hôpital Al Shifa attaqué, envahi par l’armée israélienne le 15 mars, brûlé et rasé. Des centaines de morts. Pour le Monde, « l’armée israélienne n’a laissé derrière elle que ruines, cendres et cadavres ».

1.5 million de personnes déplacées piégées dans le sud de Gaza, à Rafah, dans des conditions épouvantables de promiscuité, de dénuement et d’insalubrité.

UNE FAMINE ORGANISEE PAR ISRAEL
Pas d’eau, de nourriture ni de médicaments, pas de carburant ou d’électricité dans le nord de Gaza où la famine est installée. Les enfants meurent littéralement de faim. Les gens mangent des plantes et du fourrage quand ils en trouvent. L’aide humanitaire n’entre qu’au compte-goutte au sud. Des centaines de camions attendent de pouvoir entrer côté égyptien. Les largages de colis sont insuffisants, perçus comme une humiliation et dangereux pour la population au sol. La faim et les maladies tuent autant que les bombes. Il faut qu’une aide humanitaire massive entre immédiatement par voie terrestre.

RAFAH, MASSACRE ANNONCE
L’armée d’occupation a partiellement quitté le sud où les bombardements continuent, elle coupe la bande de Gaza en deux. Le cessez-le-feu n’est pas appliqué malgré la résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies fin mars. L’odeur de mort envahit tout à Khan Younis et le nord, isolé, est un amas de ruines, un désastre. La ville de Rafah est toujours dans le viseur d’Israël. L’offensive terrestre est programmée.

Après le bombardement par Israël de son ambassade à Damas le 1er avril, qui n’a suscité aucune protestation internationale, l’Iran a riposté par une attaque de drones annoncée. Les dirigeants israéliens se posent en victimes et annoncent des représailles malgré les appels à la désescalade des grandes puissances. Israël cherche à profiter de la situation pour détourner l’attention de sa guerre génocidaire en cours à Gaza et de ses crimes en Cisjordanie. Les critiques émises pour le massacre à Gaza se taisent à nouveau et le soutien à Israël se réaffirme. Pour Ziad Majed, enseignant chercheur franco-libanais, « il existe une réelle possibilité qu’en échange d’une désescalade entre Israël et l’Iran, les Etats-Unis accordent à Israël une plus grande liberté d’action à Gaza, en particulier en ce qui concerne Rafah ».

Tant que les pays alliés d’Israël, dont la France, lui fournissent des armes, tant qu’il n’y a pas de sanctions internationales, le génocide à Gaza durera.

CESSEZ - LE - FEU IMMÉDIAT ET DÉFINITIF
ENTRÉE IMMÉDIATE DE L’AIDE HUMANITAIRE PAR LA ROUTE
ARRET DES VENTES D’ARMES A ISRAEL
LIBERATION DES OTAGES CIVILS ISRAELIENS ET DES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS

Le Collectif pour une Paix juste au Proche-Orient, 20 avril 2024

Amnesty Brest, Association France Palestine Solidarité, Collectif santé pour Gaza, Confédération Générale du Travail-Brest, Europe Ecologie-Les Verts, Fédération Syndicale Unitaire, France insoumise, Gauche éco-socialiste, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti communiste français, Parti socialiste, Solidaires 29, Tsedek, Union communiste libertaire, Union démocratique bretonne, Union juive française pour la Paix, Union pirate, Université européenne de la Paix, 4 ACG. Avec le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme

tractpourlapaixgaza20avril.pdf

Portfolio