NUCLEAIRE MILITAIRE
Depuis que le général de Gaulle a décidé en 1965 de faire de l’île longue la base des forces navales de dissuasion, la rade de Brest est devenue le premier centre de concentration nucléaire du pays.
Fin des années quatre-vingt-dix, la perspective de voir l’activité militaire de Brest se réduire à sa seule dimension nucléaire, la crainte de voir Brest se transformer en "atomic base", nous conduit à nous emparer de la question. Elle deviendra depuis lors l’un de nos thèmes récurrents et donnera l’occasion d’organiser plusieurs débats à Brest :
- 17 mai 1999, "Le risque nucléaire à Brest", en présence de Michèle Rivasi, députée de la Drôme, ancienne directrice de la commission de recherche et d’informations indépendantes sur la radioactivité (CRIIRad) ;
- 28 et 29 mai 1999, "La dissuasion nucléaire", animée par Roger Abiven et Louis Aminot ;
- 9 juin 2000, "Que faire après l’accord des 187 états à New York le 19 mai 2000 ? Quelles conséquences pour la région brestoise ?, en présence de Bruno Barrillot, directeur de l’observatoire des armes nucléaires françaises ;
- Journée d’étude du 8 avril 2010, "Libérer le monde de l’arme nucléaire", en présence de Jean-Marie Collin, Alain Joxe, Roger Abiven et Bernard Norlain ;
En parallèle, l’UEP participe à l’organisation de nombreuses manifestations et rassemblements, tant contre le nucléaire militaire que civil.