Aujourd’hui voilà la guerre commerciale déclarée par Trump2 comme ils disent qui obligerait à revoir nos stratégies économiques internationales pour répondre à des droits de douanes qu’on pourrait nous infliger.

Comme pour toutes ses autres annonces envoyées en tir groupé depuis sa récente élection, il semblerait que le président Trump veut faire le buzz, puis

  • soit avancer ses pions sur d’autres terrains dans le brouhaha que cela provoque, ainsi obtient-il le renforcement des gardes à la frontière mexicaine ou une promesse de régulation du narcotrafic de Fentanyl au Mexique comme au Canada

– soit, de façon beaucoup plus insidieuse, frapper haut et être empêché par les tribunaux pour ensuite revenir frapper moins haut au même endroit mais du coup avec une meilleure tolérance générale….

Qu’il y ait moins d’achats d’avocats mexicains dont sont friands les américains, ce serait peut être la possibilité d’améliorer l’autosuffisance alimentaire au Mexique et de cultiver des plantes moins gourmandes en eau. Le protectionnisme agressif de Trump aurait-il des vertus sociales et écologique ?..
Il paraît que les voitures en construction font aussi 6 fois l’aller retour entre différentes usines de part et d’autres des frontières américaines….

Ne rêvons pas, on est bien loin d’un jardin retrouvé qui s’appellerait la terre… 

Gel des aides sociales ; incitation forte au départ des fonctionnaires et donc à la diminution des services publics ; enfermement à Guantanamo, éventuellement dans les prisons salvadoriennes, des migrants illégaux, ou en passe de le redevenir ; stigmatisation des personnes transgenres ; dernièrement Gaza ; et constamment le mépris des règlements internationaux ou nationaux… Cette guerre là sera bien rude pour les plus démunis.

Et malheureusement on sait bien que ce qui se fait aux USA a tendance à essaimer rapidement partout. De là peut être l’attitude décomplexée de notre nouveau premier ministre qui nous parle de submersion à propos des migrants venus trouver asile ou refuge économique, climatique en France. Cette façon de s’exprimer renvoie à la peur, à la haine même. Et voilà, encore une guerre à mener qui s’installe dans l’esprit des gens. Sans parler du terme « réarmement » invoqué par le président lors de ses vœux à propos d’une natalité à redresser. En France aussi le vivre ensemble n’est pas d’actualité.

L’Orange Bleue, n° 141