On se souvient de l’épopée du porte-avions Charles-De-Gaulle contraint d’interrompre sa mission en Atlantique Nord pour rejoindre précipitamment son port d’attache pour cause de coronavirus. Avec plus de 1000 marins (près de 70% de l’équipage) testés positifs, il deviendra après le rassemblement évangéliste de Mulhouse notre plus important cluster de contamination, un cluster d’où le virus ne peut s’échapper.

Le Charles-De-Gaulle aura ainsi fait la preuve qu’il pouvait, sans grand danger pour son équipage (à son retour à Toulon, une seule hospitalisation en service de réanimation), devenir un super piège à coronavirus. Soucieux de la santé de nos concitoyens, c’est sans doute pour cette raison que le lobby militaro industriel pousse aujourd’hui à la mise en chantier au plus vite d’un second porte-avions.