"L’emploi d’armes nucléaires et thermo­nucléaires est une guerre dirigée non seulement contre un ennemi ou des ennemis, mais aussi contre l’humanité en général, étant donné que les peuples du monde non mêlés à cette guerre subiront tous les ravages causés par l’emploi de ces armes."
"Tout État qui emploie des armes nucléaires et thermonucléaires doit être considéré comme violant la Charte des Nations Unies, agissant au mépris des lois de l’humanité et commettant un crime contre l’humanité et la civilisation."
Résolution des Nations-Unies du 24 novembre 1961

Dans le film "La France, le Président et la bombe", un ancien ministre socialiste, de 1997 à 2002 dans le gouvernement de Lionel Jospin, a cru bon de dire que ceux qui contestent le nucléaire militaire sont des bisounours, c’est-à-dire de gentils imbéciles. On pourrait toujours lui répondre que "c’est celui qui dit qui est", mais l’insulte ne fait pas avancer le débat sur cette question. Ce ministre pourrait quand même regarder de plus près, parce que dans les bisounours il réunit d’anciens généraux de haut-grade, des anciens ministres de la Défense, des ex-chefs d’État de pays dont la France, les USA et la Russie, et même le Pape François. Voir les diaporamas de l’INRC (Institut de recherche sur la Résolution Non-violente des Conflits) sur les personnalités opposées à l’arme nucléaire ou qui ont des doutes, à partir du lien ci-après : https://www.irnc.org/ .Dans l’onglet Diaporamas prendre Défense et Désarmement nucléaire.

Étienne Godinot vient justement de mettre en ligne un document, qui reste à finaliser, et qui argumente la nécessité de se débarrasser de cette arme. Vous pouvez le télécharger ou le consulter à l’adresse suivante : https://www.irnc.org/IRNC/Textes/2690.
L’auteur est aujourd’hui vice-président de l’INRC. Cet institut est né de la demande faite en 1983 à Jean-Marie Muller par Charles Hernu, alors ministre de la Défense, de conduire une étude sur la contribution de la résistance non violente à la politique globale de défense de la France. À ce titre, l’IRNC a établi des contacts institutionnels avec entre autres, le ministère de la Défense, des organismes de recherche sur la défense et les conflits armés ou le ministère des Affaires étrangères. C’est ainsi qu’Étienne Godinot rencontre avec ses collègues, depuis plusieurs décennies, des militaires très intéressés par cette recherche.
L’originalité de ce document, c’est qu’il s’agit d’un dialogue avec des partisans de la bombe atomique. E Godinot a envoyé ses textes à plusieurs généraux dont le rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale, à un maire et à l’évêque aux Armées qui lui ont répondu. Signe d’un intérêt pour le propos. Il a aussi écrit à Macron, mais il n’a pas reçu de réponse.
Ce sont ses réponses aux arguments de ceux qui défendent l’arme nucléaire qu’il nous présente dans ce document.

À lire et faire lire autour de vous. Il suffit de transmettre le lien.

Fanch Hénaff, L’Orange Bleue, n° 120

"Les armes nucléaires jouent sur nos peurs les plus profondes et se plient à nos instincts les plus sombres... Fondamentalement dangereuses, extraordinairement coûteuses, militairement inefficaces et moralement indéfendables."
Général George Lee Butler, dernier commandant du Strategic Air Command de 1991 à 1992 et commandant en chef (1992-94) des Forces aériennes nucléaires des États-Unis

Le site de l’IRNC propose la revue "Alternatives Non-violentes" qui permet une réflexion sur la non-violence depuis 1973 : https://www.alternatives-non-violentes.org/Revue