Pour la Paix, nous prenons des initiatives mais nous soutenons aussi celles que d’autres organisations prennent en ce sens.

À la mi-mars nous avons soutenu l’initiative d’Amnesty et du CCFD, la « vague blanche pour la Syrie », pour dire stop aux crimes contre les civils et exprimer notre solidarité au peuple syrien. Nous restons convaincus que les armes sont le problème et non la solution. Face aux vétos au Conseil de Sécurité de l’ONU, il est urgent de recourir à une convocation de l’Assemblée Générale des NationsUnies.

Le lendemain, avec le collectif breton pour la démocratie à Djibouti, nous manifestions pour soutenir les habitants de Djibouti victimes d’une sauvage répression, suite à l’élection frauduleuse de leur président, et dénoncer le silence complice de notre pays qui y détient la plus importante de ses bases en Afrique.

Pour le deuxième anniversaire de la catastrophe de Fukushima nous étions au Faou à l’appel du Collectif Nukleel er Maez, contre le nucléaire civil et militaire.

Avec les Mouvements de Paix de Bretagne nous préparons le grand rassemblement du 9 juin 2013, devant l’Ile Longue « contre les armes nucléaires pour une civilisation de justice et de paix ».
Avec le soutien d’un grand nombre d’organisations cette manifestation sera précédée de débats dans de nombreuses localités, car la population est anesthésiée face au risque nucléaire, tu ou minimisé. Ainsi des pastilles d’iode seront distribuées à Brest dans un rayon de 500 mètres autour de la base navale, un « incident nucléaire » pouvant survenir dans le port militaire. Mais rien n’est dit concernant les centaines de têtes nucléaires stockées de l’autre côté de la Rade. Il est vrai qu’en cas d’accident dans ce secteur les pastilles d’iode seraient bien superflues. Il nous faut informer, débattre sans relâche, car aucun progrès sur la voie de la construction de la paix ne se fera sans l’intervention des citoyens.

Hervé Cadiou

Orange Bleue, numéro 85, avril 2013