GROUPE EDUCATION A LA PAIX

La prochaine réunion a lieu
le mardi 3 mars
à 14h
au Patronage Laïque La Cavale Blanche.

Lors de l’Assemblée Générale de l’U.E.P., un atelier d’une quinzaine de personnes s’est réuni dans le but de constituer un groupe qui travaillerait à l’élaboration de réflexions et d’actions pour « une éducation à la paix ». Les actions seraient proposées à des partenaires tels que la Mairie, l’Education Nationale, les Structures de Quartier...

Notre objectif est évidemment de sensibiliser les enfants, les jeunes à réfléchir et à acquérir des attitudes, des comportements qui favorisent la construction de contextes de paix dans leur vie relationnelle quotidienne. S’il existe une réflexion plus large sur les menaces à la paix que sont les armements, les conflits... nous
souhaitons aussi nous attacher aux situations quotidiennes où les conflits peuvent créer des fractures relationnelles engendrant des souffrances inutiles et enfermantes : entre jeunes, entre jeunes et adultes, entre adultes, entre les générations, entre les êtres humains de sexe différents...

Notre première action va être de contacter les représentants de la Mairie et de l’Éducation Nationale afin d’étudier leurs désirs et de peaufiner nos actions.

Cet atelier est ouvert à toutes les personnes intéressées par ces actions.

La prochaine réunion a lieu
le mardi 3 mars
à 14h
au Patronage Laïque La Cavale Blanche.

PAIX ET SOCIETE

Vaste sujet que celui abordé dans cet atelier au cours de notre A.G du 24 janvier.

L’actualité, après les attentats du 7 janvier nous fournissait les tristes éléments du débat. La première question qui venait à l’esprit était : « Comment transformer la mobilisation du 11 janvier en une prise de conscience qui permette de progresser dans la perspective d’une société pacifiée et d’une paix durable ? ». Sans qu’une réponse immédiate puisse être donnée, il découlait de cette interrogation un constat alarmant sur la production et la vente des armes.

Les ventes d’armes à différents états sont souvent utilisées dans la répression
des populations. La diffusion des armes de guerre permet aux groupes terroristes d’en obtenir de manière relativement facile sur un marché largement ouvert, et sont utilisées sur tous les terrains avec les conséquences que l’on connaît.

En évoquant la question de la reconversion des industries d’armement, apparaissent les craintes des salariés pour leur emploi. Si c’est une vraie préoccupation qu’il faut prendre en considération, on ne peut en rester là, dans la mesure où d’une part l’investissement dans le domaine militaire crée bien moins d’emplois qu’un investissement similaire dans le domaine civil, et d’autre part,le maintien de l’arme nucléaire reste une menace pour la sécurité du monde .

« Les armes ne sont pas la solution, elles sont le problème. »

L’utilité de l’OTAN ? Créée pendant la « Guerre Froide » pour s’opposer à l’URSS et ses alliés, cette organisation n’a plus de raison d’exister. Bras armé des USA, elle reste une machine de guerre.

Le rôle de l’ONU ? Le droit de veto des membres du Conseil de Sécurité paralyse l’action de l’ONU. Comment faire vivre une institution internationale qui serait chargée de garantir la paix ?

Les conflits restent nombreux à travers le monde. Le problème Israélo Palestinien
reste le plus symbolique par le sort réservé au Palestiniens et l’arrogance d’Israël que l’Occident soutient de manière continue. Comment peut-on venir en aide au peuple de cette région pour régler un problème qui pèse lourd sur l’avenir du monde ?

Toutes ces questions ici rapidement abordées méritent plus amples réflexions et aboutissent obligatoirement au « comment vivre ensemble ? »

La marche vers la paix nécessite une volonté inébranlable de rechercher des points d’accord pour pouvoir peser sur les décisions des puissants. Il a été proposé de créer sur le plan local un comité de vigilance (l’appellation peut changer) qui aurait pour mission de rassembler les diverses associations œuvrant pour la paix dans le monde qui serait ainsi apte à réagir rapidement et en nombre pour mobiliser la population quand la guerre menace.

Article paru dans l’Orange Bleue numéro 94, février 2015