L’incendie de la cathédrale de N D de PARIS a soulevé beaucoup d’émotions. Qui dit « émotions » dit réactions spontanées de solidarité.

Un autre incendie brûle en France et ailleurs, celui de la Pauvreté.

En France 9 millions de citoyens brûlent à petit feu dans la « pauvreté ». Comment faut-il éteindre ce feu ? Il faudrait d’abord en prendre conscience. Les petites mesurettes proposées ne servent qu’à entretenir la pauvreté.

Alors, que faire ?
Abraham MASLOW a bien expliqué que pour atteindre un sentiment de bonheur, l’être humain a besoin d’être en sécurité sur « les besoins de survie » que sont la nourriture, le toit, l’habillement. Neuf millions d’individus ne les ont pas et ce ne sont pas les cantines à 1 euros, les petits déjeuners gratuits, les repas donnés de plus en plus par divers organismes charitables qui vont résoudre le problème. Bien au contraire, ça ne fera qu’ enfoncer les « pauvres » dans leur état de « pauvres » et de dépendance. Il est possible actuellement de prendre des décisions courageuses et efficaces. Chaque être humain naissant doit avoir la sécurité pour que au cours de toute sa vie il puisse être débarrassé de ses angoisses persistantes du manque. La mise en place du « revenu d’existence universel » est la solution à expérimenter. Elle contribuera de plus à favoriser le sentiment d’égalité, source de solidarité pronée par notre république. Pourquoi quelque chose qui paraît si simple n’atteint-il pas la conscience des décideurs politiques ? Parce que tout simplement, dans tous les pays de la terre, la gestion des affaires est aux mains des « mecs ». Toutes les religions, les organisations politiques, syndicales, les grandes associations sont laissés entre les mains des « mecs ». Le principal incendie que représente le sort fait aux femmes dans tous les pays de la terre est maintenu sous l’étouffoir du silence.

Soyons attentifs à tous les mouvements décidés et alimentés par les femmes dans les pays comme l’Afghanistan, le Soudan, l’Éthiopie, la Palestine et Israël...

Charles LE HIR, dans l’Orange Bleue, numéro 115