Nous nous faisons tous et toutes connaître par nos comportements. Nous sommes jugés sur nos comportements. Le comportement (actes, paroles, tons...) sont des messages que nous transmettons à notre entourage sans savoir comment les récepteurs comprendront ces messages.

« Le comportement est l’acte visible d’un « état mental prédisposé à réagir d’une certaine manière devant les situations ». Cet état mental se nomme les attitudes qui sont « le fruit de la génétique, de l’éducation mais aussi de la volonté de l’individu ». Nos attitudes face aux événements que nous rencontrons influencent nos comportements. Les critères qui influent sur nos attitudes évoluent en fonction de notre éducation et de nos désirs. Ces critères se réfère à deux états mentaux : la fraternité, l’amitié, l’empathie, la non violence et de l’autre l’anthipathie, l’inimitiée, le rejet, la haine, le désir depuissane, la haine. Entre ces deux « inspirations » l’écart est plus ou moins important, mais il n’existe pas d’autres critères.
Le « machisme » :

« Le machisme a le culte de la virilité comprise comme une supériorité de l’homme sur la femme, masculinité affichée, virilité revendiquée. La tragédie du machisme est que l’homme n’est jamais assez masculin » (Germaine Greer).

« Le machisme représente le culte de la masculinité prescrivant un comportement agressif pour faire sentir sa supériorité dans les rapports d’homme à homme et de l’arrogance et l’agressivité sexuelle dans les rapports d’homme à femme » (centre international de sociologie- PUF)
Le machisme est l’exemple parfait d’un culte du désir de supériorité d’un individu sur un autre. L’homme et la femme sont deux êtres humains identiques sexués dignes de respect et de reconnaissance. Pour le machiste la femme un objet sexuel qu’il peut détruire.

Les images de la femme, officialisées par les écrits et les faits, font des religions monothéistes des Institutions « machistes ». Le jeu relationnel obéit au désir du pouvoir, de puissance, à l’extrême de l’écrasement.

L’attitude machiste a pris de l’ampleur. Elle est devenue l’attitude de certaines femmes...d’enfants prenant ces modèles dans leurs apprentissages relationnel (souffre douleur, boucs émissaires, bagarreurs...). Il envahit le domaine de l’éducation où le modèle du « dressage » devient de plus en plus dominant. Il imprègne le domaine de la justice, de la politique, des luttes sociales...tout ceci conforté par les analyses de certains psychologues, sociologues, de « spécialistes » enseignant « leurs vérités » alors que tout est hypothèse et subjectivité.
Nous pouvons imaginer un autre fonctionnement basé la fraternité ressentie... La solution est simple si chaque citoyen-ne prend conscience de ses comportements, ses attitudes : fraternité ou inimitié ! La relation est un art délicat car complexe.

Construire des contextes de paix ne souffre d’aucune ambiguïté sur ce plan. L’autre est identique et différent de moi. Les races n’existent pas. Les comportements de toute puissance conduisent à la guerre, l’autorité sécurise.

Charles Le Hir
L’Orange Bleue, n° 109