L’état de paix est celui du calme, de la sérénité, de la tranquillité, du vivre ensemble, état que nous désirons préserver. Mais des situations quotidiennes viennent parfois perturber nos aspirations de paix. Sommes-nous éloignés des situations de guerre entre les nations ?

Que veut dire la loi du plus fort ? Celui qui pense avoir raison, qui a un statut d’autorité, utilise les moyens de faire pression par la menace de sanctions sur celui ou celle qui doit obéir. Dans le domaine de l’éducation des enfants, des jeunes cette logique existe au-delà des positions d’explications sociologiques et psychologiques. L’idée de la sanction contient la connotation répressive. Il faut sanctionner pour « faire comprendre... »

Ce fonctionnement est le même que celui qui aboutit à des guerres entre des nations, seuls les moyens diffèrent. Un enfant ne désire que progresser dans un contexte de sérénité. Nous sommes unis dans la même aventure sur une petite planète perdue dans l’univers. Pourquoi se quereller en priorité sur nos différences ? La fraternité républicaine, la paix se construisent sur ce qui nous unit.

Notre groupe Éducation à la Paix agit dans les Écoles primaires pour aider les enfants à réfléchir et échanger sur des situations quotidiennes qui peuvent aboutir à des conflits.Aux enseignants, nous prêtons l’outil « Objectif Paix » qui leur permet de prolonger les discussions avec leurs élèves. En deux ans nous avons approché 820 enfants. Nous réfléchissons à une possibilité d’actions près des plus jeunes.

Nous organisons chaque mois un café débat d’échanges-discussions sur les thèmes liés la Paix.

Prochain café débat :

Nous travaillons à la réalisation d’une Maison de la Paix à Brest.

Au cours de notre A.G. nous échangerons sur tout cela pour bâtir une République fraternelle. Rejoignez-nous :

Samedi 11Mars de 14h00 à 17h30

Maison de l’International
Esplanade de la Fraternité, plateau des Capucins

Assemblée Générale de l’UEP

Un temps fort d’échanges et de propositions pour renforcer notre action pour la Paix.

Déroulement : 14h00 Accueil ; 14h30 Rapport d’activité ; 15h00 Travail en atelier ;
16h00 Pause ; 16h15 Bilan des ateliers, finances, projets ; 17h30 Conclusions

Paix et société .

Une des questions essentielles soulevées au cours de cette Assemblée Générale, sera certainement :

  • comment faire pour que l’indignation croissante des populations sur des faits de guerre, puisse se traduire en une prise de conscience permettant de progresser dans la perspective d’une société pacifiée et d’une paix durable ?

Sur cette idée générale se greffe la volonté de développer des actions multiples à partir de réflexions sur l’état des conflits dans le monde. « Les armes sont le problème et non la solution », celle -ci ne peut exister que dans la négociation, et c’est aux citoyens de pousser leurs gouvernements dans cette direction. C’est encore aux citoyens d’exiger que soit mis en application l’article 26 de la charte de l’ONU qui charge le Conseil de sécurité d’établir une réglementation des armements de manière « à ne détourner vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde » . Notre combat contre l’armement nucléaire, onéreux, inutile, et dangereux, prend ici tout son sens.

Il est vrai qu’ en évoquant cette question, nous ne pouvons passer sous silence ses répercussions sur l’industrie d’armement, et le sort des travailleurs qui y sont attachés. C’est une de nos préoccupations, Brest en connaît les conséquences.

Pourtant nous nous devons de pousser plus loin notre réflexion vers de nouvelles voies à créer pour construire une économie de paix, tant il est vrai que l’investissement dans le domaine militaire n’est pas plus créateur d’emploi qu’un investissement similaire dans le domaine civil.

L’état de guerre permanent que connaît notre planète réclame des actions immédiates de la part des peuples, non seulement par solidarité envers les enfants, femmes, hommes, écrasés sous les bombardements, mais pour montrer aux belligérants notre détermination à exiger l’arrêt des conflits, et refuser leurs extensions à d’autres parties du globe.

C’est en ce sens que sur Brest, à partir d’une idée développée au cours de l’AG de l’UEP de 2015 s’est créé un « Collectif pour la Paix au Moyen-orient ». Il permet une réaction ponctuelle et rapide aux divers événements, et aussi par des réunions régulières d’approfondir nos connaissances sur les moyens à mettre en œuvre pour étendre notre action en faveur de la Paix.

Il nous reste sûrement beaucoup à faire pour progresser. C’est l’orientation que nous voulons donner à cette Assemblée Générale de 2017 en se fixant pour objectif de faire prévaloir la Sécurité Humaine sur celle des Etats.

Orange Bleue numéro 103